lundi 20 août 2007

RIEN à faire

Rien à faire. Pas que je n'en ai rien eu à faire, mais j'ai du baisser les bras.

Pourtant j'ai attaqué à la racine, dès ses premières paroles. En mode blonde, pétasse, vicieuse, les ongles roses fluos, pimbêche, mon gobelet de champagne à la main; en mode sitcom, caricature, barbie world, c'est sorti tout seul "cette fois tu le dragues pas". Sans le fameux petit rire qui vient d'ordinaire modérer ce genre de phrase. Purement inutile.

J'ai voulu me battre même. Mais ils allaient peut-être penser que j'aimais me donner en spectacle. J'ai donc dû SURVEILLER. Comme si je faisais pas assez de veille toute la journée. Veille de mode, veille de société, veille de musique, veille 2.0, veille de bar, veille du prix des clopes. On est constamment en veille active. C'est-à-dire en observation-analyse-interprétation.

Et selon notre cher Wikipédia, la veille, synonyme de surveillance, est l’art d’observer les activités de personnes ou groupes depuis une position d'autorité supérieure. La surveillance peut être secrète (sans leur connaissance) ou évidente (en les informant qu’ils sont surveillés).

Le problème est que cette guerre froide déclarée dès le premier gobelet de champagne est envenimée par une arme de destruction massive : l'alcool. Plus j'en buvais, plus je laissais champ libre à mon ennemi. Et plus mon protégé en buvait, plus la faille humaine et masculine s'élargissait. Quant à mon ennemie du soir, elle n'avait point besoin d'alcool pour ignorer les limites et les codes d'une société désireuse de monogamie.

Mais je me suis trompée. C'est en veillant toute la nuit qu'elle aurait gagné. J'ai failli lui faire gagné la bataille. Comme si j'avais rien à faire de mieux que de veiller les dévastées le soir de mes 23 ans.

En fait les black list c'est pas seulement pour se la péter..

Aucun commentaire: