mardi 4 septembre 2007

Il est roux, il a un chien

Rien ne pouvait m'arriver de pire. Dejà les chats j'avais surmonté (après tout c'est celui de son coloc'). Puis les chiens (après tout, il est à tomber).

Autant que je puisse dire que je n'ai rien de commun avec ces bêtes, j'avoue avoir un flair exceptionnel (incommensurable avec celui des chiens). Pourtant je n'ai rien senti. Pas d'odeurs suspectes émanant de ce beau mâle, pas de bave séchée sur ses doigts (bien sûr que tous les propriétaires de chien en ont, comme toutes les mères ont du vomi de bébé sur leurs fringues), pas de poils ou autre matière animale attachée à ses vêtement. Nada. Que d'émouvantes odeurs de bébés (et pas de vomi), c'est dire si j'avais perdu tous mes sens.


Malheureusement, mes lacunes instinctives ne s'arrêtent pas là. Oui, j'ai vraiment été aveuglée. Tellement pour manquer de voir que ce mec est rouquin. Trop tard.
Je l'ai naïvement laissé vider mon spray blondissant (un mec qui prend soin de lui et qui utilise des produits de beauté sans complexe, ça allait dans le sens de ma vision du féminisme), et depuis, il est roux. Et moi j'ai toujours pas retrouvé mon flair arrrh.


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